Les femmes au pouvoir

Le 8 mars, nous fêtons la Journée internationale des femmes et c’est le moment idéal pour mettre en valeur nos dames. Évidemment, ces dernières sont bien plus que les filles et les dames à vélo. Le monde du cyclisme n’est plus un bastion d’hommes depuis longtemps et les femmes sont de plus en plus représentées dans l’encadrement et l’organisation des courses. C’est dès lors avec plaisir que nous donnons aujourd’hui la parole à quelques bénévoles, car la course n’existerait pas sans elles. Fanny, Karlien, Yvette et Sandra sont des commissaires et assurent cette tâche avec beaucoup de passion.

Fanny Roche est commissaire auprès de la FCWB. À l’âge de 15 ans, passionnée par la course, elle a réussi son examen. En outre, elle est également soigneuse auprès d’une équipe Elite & U23. Elle a hérité de son grand-père la passion pour la course car il était président d’une équipe de formation. Elle a participé aux courses auprès des minimes et des aspirants et elle connaît dès lors la course comme sa poche. La flamande Karlien Duyssens est également passionnée grâce à son grand-père et est active comme commissaire depuis 2013, entre-temps même comme commissaire élite nationale sur route et dans le cyclo-cross.

“La course, voilà un des plus beaux sports !” – Sandra Van Bogaert

Il est clair que la plupart de ces femmes ont le cyclisme dans leurs gènes. Car également notre troisième commissaire Yvette Messin a hérité ‘la course’ de son père. Yvette a participé aux courses à partir de l’âge de 12 ans jusqu’à ses 19 ans. Au final, elle a abandonné le vélo, mais elle est restée passionnée par ce dernier, a débuté comme membre du jury régional avant d’être promue comme membre du jury national. Sandra Van Bogaert, commissaire national moto, pour finir, a été fort influencée par son mari et entre-temps, même leur fils ne résiste plus et la famille partage le même loisir. Pour vous citer Sandra: “La course, voilà un des plus beaux sports.” Et nous sommes tout à fait d’accord avec elle.

Motivées par la passion

Toutes nos dames soulignent l’importance du bénévolat. Avoir l’impression d’avoir participé à un projet et surtout, la passion qui nous motive. La passion pour la course. C’est grâce à cette passion que ce n’est pas un sacrifice du tout. Si l’argent est votre motivation principale, vous êtes au mauvais endroit. L’avenir de la course est assuré par l’engagement de tous les bénévoles.

Nous ne pouvons négliger le fait qu’un commissaire est de temps en temps confronté à une situation difficile. À ce moment-là, il faut surtout rester calme et prendre une décision très rapidement. C’est ce qui est déjà arrivé à Sandra lors d’une course quand la police avait pris la mauvaise direction à une intersection en Y. Sandra et son époux étaient sûrs qu’il fallait aller à droite et ont décidé de ne pas suivre la moto de la police. Heureusement ou ils auraient envoyé un peloton de 175 coureurs dans le mauvais sens, ce qui aurait – sans aucun doute – créé des situations chaotiques et dangereuses. Fanny n’a heureusement pas encore vécu de telles situations dangereuses en tant que commissaire. Mais, en tant que soigneuse auprès de l’équipe, elle craint le plus les chutes; à ce moment-là, il faut également réagir de façon adéquate .

“J’ai hérité de mon grand-père la passion pour la course. La course fait partie de notre histoire familiale.” – Fanny Roche

Réagir de façon adéquate et improviser

Que faites-vous si votre pc portable tombe en panne dans cette ère digitale? “Rester calme, ne pas perdre la tête et chercher une solution,” souligne Karlien. “Votre comportement en tant que membre du jury détermine notamment la réaction des coureurs et de leur entourage.” Yvette ajoute qu’il faut rester diplomate dans toute circonstance et qu’une communication ouverte avec toutes les parties et tous les coureurs, directeurs sportifs et organisateurs doit être garantie.

“La diplomatie à tout moment et la communication ouverte avec toutes les parties sont essentielles.” – Yvette Messin

Les pentes, pavés et routes sinueuses

Les courses absolument prioritaires pour Fanny sont Paris-Roubaix et la Philippe Gilbert Classic pour la jeunesse. Yvette est tout à fait d’accord pour Paris-Roubaix. Et son mois de juillet sera dominé par le Tour de France. Sandra, par contre, n’a aucune course préférée tant que la course reste excitante jusqu’au bout. Les pentes, les pavés et les routes sinueuses restent son dada. Et clairement également celui de Karlien, car le Tour des Flandres est sa priorité absolue. Ainsi que toutes les courses auxquelles elle contribue. Car quand Karlien n’assume pas son rôle de membre du jury, vous la trouverez sur la moto en tant que signaleuse mobile. Le timing correct sera assuré.

“La plus belle course? C’est la course à laquelle on collabore.” – Karlien Duyssens

Nos quatre commissaires se concentrent surtout sur la route. Alors que Sandra – en raison de la combinaison avec sa famille – met l’accent sur la compétition nationale, Fanny vise plus haut. Elle veut notamment participer aux examens de l’UCI au plus vite. Karlien est commissaire pour l’élite nationale, un examen auquel Yvette aimerait bien participer aussi à l’avenir.

Ont-elles des astuces pour les autres dames ambitieuses? Elles font l’unanimité: n’ayez pas peur d’y aller. De plus en plus de femmes ont envie de faire partie du monde du cyclisme. En outre, ce sport vous apportera de belles amitiés et vous apprendrez la course par coeur. Il faut évidemment être passionné par la course. Si c’est le cas, n’hésitez pas!

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